Ah 2010 ! 2010 … Nous ne voyons pas quelles innovations ont eu lieu sur casalibri.blog.fr en 2010 mais peut être que cela apparaitra au lecteur en parcourant ce qui a été publié cette année là. Quarante-huit articles, rien de moins !
L’année se place tout d’abord sous les augures d’Alexandrie, l’une des capitales culturelles du monde antique avec The Rise and Fall of Alexandria de Howard Pollard et Howard Reid, qui va bien avec Loot, sur le pillage archéologique, de Russell Camberlain mais aussi Mallowan’s Memoirs, les mémoires du grand orientaliste Sir Max Mallowan (mari d’Agatha Christie à la ville).
Bien évidemment, Tolkien ne peut pas avoir été absent de 2010, cette fois-ci avec Les Lais du Bélériand et lance une série très historique avec La prise de Rome par les Gaulois (Dominique Briquel), Fondation (le début du Cycle de Fondation écrit par Isaac Asimov), The Ancient Olympics de Nigel Spivey, puis de nouveau I. Asimov avec Fondation et Empire et Seconde Fondation.
Platées, de son côté, a évidemment une résonance historique, mais est un opéra de d’Orville et Rameau. Fondation revient après cet intermède (Fondation foudroyée) mais cède vite la place au Wagner d’André Tubeuf qui lui redonne derechef (Terre et Fondation).
La fin avril est marquée par un passage plus axé sur le conflit, avec Greek and Roman Oared Warships (John S. Morrisson), Res Militaris (Michel Goya), Intelligence in War (John Keegan), The Legend of Sigurd and Gudrun (les Tolkien, à nouveau !), Histoire de l’Armée de l’Air (Patrick Facon) et Alexander (Claude Mossé).
Après ce déluge de livres historiques (ou approchant …), il est bien normal que la SF fasse valoir ses droits avec le très bon Spin (Robert Charles Wilson). Le casque et la plume (Olivier Kempf), Jenufa (livret et musique de Léos Janacek), Les Vikings (Mark Merrony), Fatherland (Robert Harris), Par delà le mur du sommeil (H.P. Lovecraft), Principes fondamentaux de stratégie militaire (Carl von Clausewitz), Vote for Caesar (Peter Jones), La route de Dune (Frank Herbert mais édité par Herbert fils et son comparse Anderson), Précis de l’art de la guerre (Antoine-Henri Jomini), Le cerveau vert (à nouveau Frank Herbert), Night’s Black Agents (Daniel Ogden, sur les créatures de la nuit dans la Grèce antique) égayent notre été.
L’automne prend forme avec La Brèche de Christophe Lambert, In Retrospect de Robert McNamara et Brian VanDeMark, l’opéra Love and Other Demons (Hamvai/Eötvös) et le très bon essai Travelling Heroes de Robin Lane Fox. Nicholas Saunders revient avec Killing Time, et le concept de Temps est lui-même étudié dans Caesar’s Calendar par Denis Feeney. Killing Hope (William Blum), Simon Boccanegra (l’opéra de Piave et Verdi), Alexander The Great Failure (John Grainger), Constantinople de Jonathan Harris, la danse avec Empty Spaces, Greek Sculpture and the Problem of Description (Alice Donohue), The Infernal Machine (Matthew Carr), Joseph Henrotin et son Résilience dans l’antiterrorisme, Albert Norman avec Antioch as a Centre of Hellenic Culture as Observed by Libanios, Olivier Roy et son The New Central Asia et Michael Burleigh avec Blood and Rage achèvent une année somme toute remplie.
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Une réflexion sur « L’ancêtre tel qu’il fut en 2010 »