L’année 2013, c’est celle où certains auteurs, comme Raymond Aron, ont enfin été lus. Mais c’est aussi la découverte des œuvres de Heiner Goebbels, Pierre Pevel ou encore Thérèse Delpech.
L’année commence très électroniquement avec le très pédagogique Introduction à la Cyberstratégie de Olivier Kempf et reste dans le technique avec Space Race de Deborah Cadbury. Puis à travers un échange épistolaire rassemblé sous le titre Pourquoi la guerre ?, Sigmund Freud et Albert Einstein essaie de dessiner un chemin vers la Paix. Catherine Chalier, au travers des homélies du rabbin hassidique Kalonymus Shapiro, fournit notre première respiration de l’année.
La séquence qui fait suite est plus tournée vers le léger, avec David Hebdicht et Ken Connor et How to Stage a Military Coup (de la politologie appliquée), ainsi que Amandine Regamey avec Prolétaires de tous pays, excusez-moi ! qui étudie le rire et les rieurs en Union Soviétique.
Puis vient l’auteur qui forme l’un des noyaux de cette année 2013 : Raymond Aron. Sa série démarre avec La révolution introuvable, qui se trouve être aussi le 300e article étiqueté culture du blog. Suivent L’opium des intellectuels et Le grand débat, seulement entrecoupé par Savage Century de Thérèse Delpech et le quatrième et dernier tome (La folie des dieux) de la décevante série des Rêveurs des époux Eddings.
Avril voit la fantasy accentuer sa présence avec Les mystères de Saint-Pétersbourg (Christian Vilà) et l’opéra Lohengrin (livret et musique de Richard Wagner). Suit une presque mise en orbite avec Hitler’s Rockets (Norman Longmate) pour rejoindre Alain Damasio dans sa stratosphère stylistique (Aucun souvenir assez solide) et à peine redescendre avec l’opéra Landschaft mit entfernten Verwandten (Divers auteurs mis en musique par Heiner Goebbels).
L’atterrissage se fait en Amérique centrale avec Aztecs, An Interpretation (Inga Clendinnen), puis le voyageur remontera un peu plus au Nord avec le roman-catastrophe Une seconde après, de William Forstschen. Mais si la terre vous lasse, le profond océan vous tend les bras avec Hunter Hunted, de Robert Stern.
Le mois de juillet enregistre quant à lui la présence de The Brandburgers Commandos (Franz Kurowski), la d’Artagnanesque intégrale des Lames du Cardinal de Pierre Pevel, deux livres d’égyptologie (The Secret of the Great Pyramid de Bob Brier et Jean-Pierre Houdin et le premier tome de A History of Ancient Egypt par John Romer). Ces articles sont suivis en août par celui sur le premier tome des Œuvres de H.P. Lovecaft.
L’automne, la saison des chutes, voit celle d’Arthur avec The Fall of Arthur de J.R.R. Tolkien, celle du pharaon avec Le Prophète et Pharaon de Gilles Kepel et celle des Cinq de Cambridge (Spycatcher, de Peter Wright et Paul Greengrass). Le KGB reste en lice pour un second tour avec Le KGB en France, de Thierry Wolton. Et Raymond Aron revient avec son monumental Paix et guerre entre les Nations.
Le si beau thème de l’opéra Tannhäuser (livret et musique de Richard Wagner) agrémente la mi-novembre, et ses chevaliers sont bien comparables aux héros du Premier Âge tolkinien que l’on retrouve dans la Formation de la Terre du Milieu (quatrième volume de l’Histoire de la Terre du Milieu) de J.R.R. Tolkien.
La fin de l’année est économique (Freakonomics et SuperFreakonomics, de Steven Levitt et Stephen Dubner), lyrique avec Didon et Enée (Tate/Purcell) et Le château de Barbe-Bleue (Balasz/Bartók), philosophique avec Eichmann à Jérusalem (Hannah Arendt) et enfin historique avec les Carnets du chef des Services Secrets 1936-1944 de Louis Rivet.
Le pdf de cette année 2013 n’est pas secret et il est ici : Casalibri2013
2 réflexions sur « L’ancêtre, katonvu en 2013 »