Nouvelle cyberpunk de Rich Larson.

Dans Barcelone capitale d’une Catalogne indépendante, un futur à peine éloigné. Le hacker veut voler une œuvre d’art de grand prix à son dernier employeur en date, Quini le Calmar, avec qui cela s’est mal passé. Il parvient à convaincre Natalia, l’ancienne petite amie dudit employeur, de participer au vol de l’œuvre d’art. Pour compléter cette équipe de cambrioleurs, le hacker a besoin d’un dernier associé. Pour pouvoir se faire passer pour Quini et entrer dans le coffre, il doit être totalement dépourvu de prothèses et d’implants : une rareté. Le hacker trouve Yinka pour ce rôle mais ne lui dit pas tout de la mission …
Avec cette toute petite histoire contenant des éléments tels que le hacking, les modifications corporelles de tous ordres et la drogue, il est difficile de na pas penser au Neuromancer de W. Gibson. Mais il manque pour faire un décalque les mégacorporations et une ville polluée et sombre (mais le bidonville est là). A la place il y a l’ensoleillée Barcelone avec ses restaurants de fruits de mer avec vue et ses touristes ont on croit entendre rouler les valises sur les pavés. Tout est bien planté, cru, mais pas sans finesses et cette petite tendance persistante à se demander à la fin si on a tout bien compris est fort plaisante.
Efficace, rapide et une démonstration de maîtrise.
(Gaudi a survécu au hacking … 7,5/8)